Lorsque je tiens une bonne nouvelle, je la note dans un carnet prévu à cet effet. Je ne dis pas que je lui mets une note, non; je la recopie dans mon carnet de notes.
Si je la trouve à mon goût, et c’est toujours le cas, j’en fais une nouvelle. Une bonne nouvelle.
Alors je la note. Sans l’annoter; ça ferait brouillon.
Ainsi aujourd’hui, j’en ai chopé une excellente. S’agit d’une partition. Que j’ai aussitôt notée. Ce soir, en la relisant avec délectation, sûr qu’elle me plaira. Ce qui va de soi, sinon je ne l’aurais pas notée.
Je vais la déchiffrer devant le clavier et la pianoter tranquillement pour bien la saisir avant que l’envie ne lui prenne de s’aller faire sucrer ailleurs. Je précise: les bonnes nouvelles se font payer, et parfois fort cher. Normal: elles sont rentables.
Quand je dis « bonne nouvelle », ça ne veut pas dire qu’elle soit nécessairement agréable, heureuse, joyeuse. Ça veut dire que je peux en tirer parti, que je peux en faire mes choux gras, même si elle est aussi éloignée de la culture maraîchère que je le suis de la religion et de dieu. Ce qui n’est pas peu dire, mais pas assez, surtout lorsque je tombe sur une nouvelle, hélas pas si jeunette que ça, où il est encore question de religion. Par religion, j’entends bruits de bottes. Qu’on m’explique pourquoi aucun dictionnaire de synonymes n’associe guerre à religion. Et à partition.
Je pense au Nigéria, exemplaire car d’actualité. Mais le principe de partition dépasse largement ses frontières.
Le dieu, que je démajuscule ici et auquel chacun fait référence en se cramponnant à sa religion, est bidon, mauvais, assassin et se fiche éperdument de ce que sa prétendue existence cause de dommages ici-bas. J’aimerais écrire ici-haut, mais avec ce dieu dont il est question, mieux vaut se méfier. Oubliant Dieu, les religions se sont forgé et accaparé un dieu (le leur, donc le seul, le vrai) et les idéologies ont suivi en se fabricant leurs dieux (personnifiés tels les rois, empereurs, grands timoniers, bourreaux et bouchers… à l’émeri et à l’orgueil; ou abstraits –quoique, couac–, tel l’argent).
Les conflits, qu’ils soient larvés, en gestation ou en cours; qu’ils appartiennent au temps présent, à celui passé et, horreur!, aux temps futurs auraient un petit quelque chose à voir avec les religions et les idéologies que ça ne m’étonnerait pas.
Devra-t-on passer par les armes les croyants assujettis à leurs cultes et à leurs dieux pour avoir la paix?
Ben… pour ma part, et pour l’instant, j’en doute. Je doute.
Cependant peut-être serai-je un jour touché par cette même foi pleine de certitudes qui anime ces semeurs de malheur que sont nombre de ces croyants.
Mais que DIEU, dans sa mansuétude, m’en préserve.
Bon, c’est pas l’tout. Sept dièses à la clé, ça élève. Alors allons-y.
Passer par les armes les croyants, etc. Impossible. Il faudrait tellement d’armes et de munitions. Et ce serait tomber dans le piège de la violence pour répondre à la violence.