Je nage dans le bonheur. Je n’y peux rien, c’est ainsi. Précédemment j’y marchais, et peut-être bientôt y volerai-je. Manque pas grand-chose. Juste un mouflet au Palais, comme preuve supplémentaire de l’amour que mes grands chéris se portent et, pourquoi pas, un autre au Vatican, comme preuve que le mitré en chef, c’est pas un pédé, nom de dieu! Devrait p’têt demander conseil à l’autre, dont j’ai oublié le nom, qui a la peau du visage qu’on dirait une toile cirée sur laquelle une écervelée a oublié le fer à repasser branché de la veille*. Le conseil, ce serait juste au cas où il ne voudrait pas garder le marmot.
Il y a bien quelques ombres au tableau, mais rien n’est jamais parfait, comme dit mon pâtissier qui, bien qu’un tantinet raciste, en fait d’excellents au chocolat.
Le pape, un goupillon dans une main, un marmouset dans l’autre et le sous-pape à côté, attention, pas derrière. Va savoir s’il n’aurait pas des désirs inavoués pour déblatérer de la sorte, notre bon numéro 2. Urbi et orbite. Devrait prendre l’avion pour s’envoyer en l’air, du côté du gros furoncle qui a pété ses durites et envoyé se faire voir ailleurs sa soupape à lui. Les avions et compagnie, plouf! la débâcle. Sans compter qu’ils vont perdre la place de choix qu’ils avaient parmi les pollueurs. Parce que les volcans, c’est pas pour dire, quand ça pète, c’est pas de la rigolade, comme disait Béru qui s’y connaissait question flatulences.
Les avions, c’est pas mon truc. Je préfère les fusées. Les anciennes, en forme de suppo, ceux à la glycérine avec laquelle résister ne sert à rien. Un dimanche, après l’office à l’Eglise de la réunification, tu embarques tout ce petit monde à bord, plus quelques zigotos à tête d’enchevêtrements de ficelles, et hop! in ze moon. Trancher dans le vif, comme à Gordion.
Le bonheur est dans le loin.
* Quoiiiii? Z’avez pas trouvé?. Voilà une piste…
— T’as-ti vu l’viau? Pace que, l’est point dans l’étable.
— Point dans l’étable, l’bestiau?
— Comme j’y dis, point dans l’étable. A c’qu’a peut ben être c’t’engeance? C’est qu’a faut s’méfier avec c’bredalin. Pio pio pio pio pio, où c’que t’as passé sale bête? Pio pio pio!
— T’es-t’i sûr qu’al a point à l’étable? Moi j’te dis qu’i y est et qu’tu l’as point vu… Avec l’âge, ma pov vieille, c’est qu’t’as la berlue.
— C’est le viau qu’a la berlue, c’te connerie. C’est point moi. On y sait assez, et toi t’es bien aussi bredin qu’lui. L’a encore dû filer en champ. Pio pio pio pio pio!
Pour André Naline, faut pas stresser comme ça.
Je prie aussi le seigneur pour qu’il vous décoince un peu.
1; Je déteste vos allusions
2. Vous êtes un impie qui mérite l’excommunication
3. Votre humour de bas étage ne me fait pas rire
4. On ne peut pas rire de tout
5. Vos phrases sont incompréhensibles
6. Je perds du temps à lire et relire tous vos textes dégoûtants
7. Je prie le Seigneur pour qu’il intercède auprès du bon Dieu
1. moi aussi
2. c’est déjà fait
3. et encore vous n’avez rien vu, car mon humour de cave est pire (serais-je un cave?)
4. entièrement d’accord. Que j’entende le mot « tout » ou que le vois écrit ne m’a jamais fait rire, malgré ma bonne volonté.
5. je moi le ne pas trouve, et d’autres aussi même la chose ont dit.
6. ça n’est pas si grave, car il est connu que les gens qui pensent perdre leur temps vivent moins longtemps.
7. ma pauvre dame!
8. j’adore vos commentaires, même si on est censé n’adorer que Dieu.
9. bonne journée et allez en paix (ça ne m’a pas été facile, mais remarquez au passage que j’ai tenu compte de votre observation n°3)