Armada de pirates en Méditerranée

Le 13 mai 2010, j’annonçais sur un billet d’une profondeur largement supérieure aux fosses des îles Marianne et d’une finesse sans égale que le temps maussade de ce printemps était dû à l’action d’un service de renseignements d’un pays plutôt petit, mais fort en gueule, que ceux qui ne sont pas nés de la dernière pluie de ce printemps pluvieux auront reconnu. Pour les autres, prenez une carte de la Méditerranée, glissez votre regard tout à droite (vers l’est), c’est ça. Descendez un tout petit peu. Si vous apercevez des pyramides, vous êtes allés trop bas et pas assez loin. Suivez la côte en direction du levant, remontez un petit peu. Stop. C’est là. Vous avez compris : il s’agit d’Israël. Et de ce machin qui fait la pluie et le beau temps, mais surtout la pluie. D’où le printemps un rien humide.

Il y en a qui s’aiment, d’autres qui sèment. Le vent. Et c’est bien connu, qui sème le vent récolte la tempête.
Des unités spéciales de la marine israélienne croisaient gentiment au large, en toute innocense, histoire de se détendre, un remake de « La croisière s’amuse ». Las, c’était sans compter sur une armada à côté de laquelle celle de Philippe II ferait office d’une escadre de pédalos : de sombres pirates sanguinaires et provocateurs prêts à envahir le pays.

L'armada des méchants pirates

C’était sans compter sur le déchaînement des éléments, non ceux naturels initiés par le redoutable couple Éole – Neptune, mais ceux humains (façon de parler) d’une marine en mal d’en découdre. L’abordage mené de main de maître par les gentils corsaires a eu vite fait de mettre hors de nuire les méchants pirates armés jusqu’aux dents et qui n’ont eu que ce qu’ils méritaient. Non mais, des fois…

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