Merci au blog “Je ne suis pas parisienne”, grâce auquel mon bagage culturel s’est enrichi d’une magnifique perle, la chanson de Michel Sardou : Être une femme (2010).
Après avoir visionné, et hélas ! écouté ce monument de la chanson française contemporaine, j’ai un instant hésité entre affliction et consternation pour finir par garder les deux, la tâche étant aussi ardue que celle qui consiste à « choisir » sous quel sexe on s’incarnera.
D’après notre chanteur si populaire (notamment auprès de la gente féminine, preuve qu’il y a soit beaucoup de très gentilles filles, soit beaucoup de bécasses… mais je me méfie des statistiques), pas si facile que cela d’être une femme, aujourd’hui. Ce dont on peut pourtant douter en voyant celles qui, tout sourire, se trémoussent au long de son clip avec langueur, envie, bonheur. Celui d’être femme jusqu’au bout des seins ? Ben voyons !
Pour le casting, l’a pas fait dans la dentelle, le Michou : rien que des pas moches, des pas vilaines, des pas vieilles, des pas grosses, des pas ménagères et des pas pauvresses. Toutes incarnant à merveille la féminité, telle que les femmes d’aujourd’hui la vivent, je présume.
Navrant.
Et plus navrant encore ces jeunes femmes qui, se prêtant à un tel jeu, crachent dans la soupe qui les anime (la féminité) pour… « laisser un homme faire ce qu’il veut », comme le clame avec tant de délicatesse notre chantre en mal d’inspiration, qui aurait eu tout à gagner (nous aussi) à se rendre au Connemara, là où souffle l’esprit.
Suis-je un peu dur et méchant ? Oui. Ce que je n’aurais pas été si ce chanteur était nul, inexistant et sans quelques menues qualités. De chanteur.
I agree with your Être une femme (2010) | CE QUE PIERRE C. J. VAISSIERE ECRIRA PEUT-ETRE, fantastic post.
Dans celui de sa mère, avant qu’il n’en sorte ? Faut voir. Et pis non, j’aime autant pas !
Milles mercissss Pierre.
Ce Michel, je ne sais vraiment pas dans quel sexe il est le plus tolérable…
Fabienne