Dieu, moi je dis qu’il nous prend pour des pommes. Pour preuve que, par exemple, tu prends le printemps pourri qu’on a eu, avec les prières qu’on a eu faites pour qu’il nous arrange ça et que l’été soit du vrai été, et quoi ? c’est la canicule, le burnou à essorer, plus le marcel, qu’il vaudra mieux pas attendre l’automne pour te le coller à la lessiveuse. En plus que j’en tiens plus, de lessiveuse, question rouille. J’y vois venir, ça, gros comme une maison, le lavoir, le marcel, que je te le brosse, que je te l’étende, et que l’autre i te fasse geler à pierre fendre à pas même la mi-septembre. Où même avant, que ça le gênerait pas, le bougre.
Un autre exemple, comme quoi il nous prend pour des pommes. La télé qu’est tombée en rade, et attention, pas n’importe quand, mais le lendemain pile que la garantie elle garantissait plus rien. Vous zaviez qu’à prendre l’extension, qu’il m’a dit , le vendeur. Ben tiens ! 200 balles, i’s’emmerdent pas, les cons. Les cierges, c’est du pareil au même, arnaque et compagnie. Deux, j’en avais mis à brûler, 2 balles pièce, devant l’autel de la sainte vierge, qu’à mon avis, pour le rester, elle était sûrement pas canon, ou alors du gros calibre. Autant dire que le15 août, le jour de son assomption, à la Marie, on m’aurait vu à l’église que c’eut été miracle. Made in China, qu’ils sont aujourd’hui, les cierges. Faut pas s’étonner que, question couverture et parapluie, ça soit plus comme dans le temps. Moi, je le dis, tout fout le camp.
Autre chose, comme quoi le bon dieu il se préoccupe pas plus de nous que moi de ma première communion et ma petite sœur de ses oignons : le Loto. Comme on allait bientôt être le 15 août, ça m’a fait deux numéros, le 15 et le 8. Les deux suivants, facile, le 20 et le 13. Après j’ai coché le 25 et le 12, et le tour était joué. Comme Marie c’est la mère de Jésus, paraîtrait le fils de dieu, j’avais pensé à son année de naissance, zéro. Sauf qu’il y a pas de zéro sur la grille du Loto. Alors j’avais laissé tomber. Les chiffres de Noël feront aussi bien, je m’étais dit. J’avais allumé deux cierges devant la statue de Saint-Vincent de Paul, le saint patron des œuvres charitables, on ne sait jamais. Les carottes sont cuites, je me suis dit en sortant de la Civette où ils font tous les machins de la Française des Jeux, comme c’est écrit sur leurs pubs. Les six numéros étaient sortis, ceux que j’avais cochés. Sauf que… Je sais pas si c’est les hosties que j’avais avalées à la messe de la veille ou quoi d’autre, mais je m’étais retrouvé avec les boyaux tout turlupinés. Les hosties, c’était à cause d’une petite fringale qui m’avait pris. Halte chez Dédé, le bistro du coin, et zou ! en urgence au cabzingue pour un ravalement de façade, crépi et tout le bataclan, sauf que… Merde ! plus rien en guise de PQ, papier toilette comme on dit, dans les salons où ça cause fin pointu à cause des lèvres pincées et des narines itou. Pas le moindre bifton, ni de ticket de métro, rien. Sauf le papelard du Loto. D’toutes façons j’ai jamais eu de bol au jeu je m’étais dit en œuvrant avec dextérité. Voilà tout, autant dire rien. Alors dieu, faut pas me la faire.
Quoi d’autre encore ? Je vais pas y passer le plus clair de mon temps, mais entre les flicaillons qu’ont vu rouge quand c’était vert alors que, comme d’hab, je suis passé à l’orange ; les tartines du p’tit déj qui tombent du côté où c’qu’il y a la confiote ; le rouleau de la caisse enregistreuse de l’hyper qui se coince si mon caddie est bourré de congelés ; la place de parking qu’on me souffle sous le nez ; les merdes de clebs des grognasses du quartier ; les gueulantes racistes de ma concierge ivoirienne quand je fais du chambard à cause que je me suis mis noir chez Dédé ; le chat qu’a encore donné un coup de griffe sur ma poupée gonflable alors que je n’ai plus la moindre rustine à cause que j’ai utilisé la dernière pour renforcer une capote anglaise, c’est que c’est fragile ces trucs-là ; ma petite clé passe-partout que dans un moment d’égarement j’ai mis dans la fente du tronc au lieu de la mettre dans le trou de la serrure, avec pour résultat que j’ai payé de ma poche les cierges, et tout ça pour rien ; et j’en passe…
Je sais pas pour vous, mais de mon côté, sûr qu’il me prend pour une pomme, le bon dieu. Alors finalement, je me demande si je vais pas aller voir du côté d’Allah. Paraîtrait que pour certains, ça marche.
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