Archives par mot-clef : autorité

Obsolescence programmée

Et merde ! je me suis dit en apercevant la maréchaussée me faire signe de parquer ma guimbarde sur le bas-côté, derrière leur tire. En me maudissant d’être passé par là plutôt qu’ailleurs par là-bas. « Papiers d’identité, permis, assurance et … Lire la suite

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Publié dans actualités, consommation, société, une époque formidable | Tagué , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Obsolescence programmée

Peser le pour et le contre

Avoir une voie tout tracée évite d’y aller par quatre chemins. C’est ce qui m’a été donné à vivre, mes seules hésitations, au demeurant incertaines, étant de me poser ces questions fondamentales : 1.J’y vas-t-y ou j’y vas-t-y pas ? 2. Je continue, j’arrête ou je rebrousse chemin ? Sachant bien que, qu’il soit sente, ferré, fluvial, maritime ou aérien, rebrousser chemin ne permet en rien de remonter le temps. Stupide, mon premier questionnement, car ma voie étant toute tracée, il est bien évident que j’y chemine déjà. Lire la suite

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Déchéance de nationalité

S’il faut que je tue un policier ou un représentant de l’ordre ou un représentant de l’autorité de l’État ou un représentant en petites culottes ou vin et spiritueux pour être déchu de ma nationalité française, je suis pas sorti de l’auberge.
D’abord, faut que j’en trouve un. À quoi c’est-i que ça se reconnaît, un représentant de l’autorité ? À ses galons, à son arme, à son air soumis et fier de l’être, à ce qu’il dit qu’il est pas la moitié d’un con ?

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Psychiatrie

Soignants : bourreaux-victimes ?
Si je me retrouve investi du rôle de soignant, mon empathie initiale (en supposant qu’il s’agisse vraiment d’empathie) est vite submergée par mes incapacités, mon énervement, mes peurs et mon besoin pressant de faire taire, d’une façon ou d’une autre, celui qui, face à moi, refuse d’obéir et me tient tête, comme je lui tiens tête avec mes propos incohérents, redondants et abusifs, à moins qu’ils ne soient lénifiants, moralistes et propres à mettre hors de lui le plus posé des moines bouddhistes…
…Malades : vitimes-bourreau ? Investi du rôle du malade, je me retrouve très vite confronté à un mur. Je coule, j’appelle au secours, je me débats mais la bouée qu’on m’expédie n’y fait rien : soit elle est inadaptée (recouverte de tessons de bouteilles, par exemple) et je ne veux la saisir, soit elle est si loin que je ne peux l’atteindre, soit elle me heurte le crâne pourtant déjà bien secoué, à ce qui en est dit.
…j’ai été atterré par la légèreté, la désinvolture, le niveau de certains actes et propos mais aussi par le manque d’intelligence de coeur (mais pas seulement) de certains soignants…
…Miroir d’une société devenue folle, cette unité psychiatrique que dépeint Ilan Klipper n’est pas un bateau qui fait route vers une destination clairement identifiée sur une mer tranquille, mais c’est une Nef des Fous… Lire la suite

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