Sécurité et santé

Les politiques sécuritaires et de santé vont finir par faire baisser dangereusement le nombre de morts. Pour ne pas perdre leur emploi, les légistes qui oeuvrent dans les morgues auront-ils d’autre solution que d’assassiner les honnêtes citoyens ?
Comptons sur les malades ou accidentés en attente de greffes d’organes pour maintenir un taux honnête de mortalité.

A propos pierrevaissiere

On avait réussi à collecter une dizaine de mots qui parlent de l'olibrius qui écrit ces âneries, et voilà, ils se sont échappés. C'est pourtant pas faute de les avoir tenus en laisse.
Cet article, publié dans allégorie, santé, est tagué , , , , , , , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Un commentaire pour Sécurité et santé

  1. Angèle dit :

    L’autre nuit, j’ai fait un rêve atroce sur nos hôpitaux et nos thérapeutes. Un interne me faisait visiter les lieux et m’expliquait chaque cas. Dans une chaise, nous vîmes un homme bossu, les jambes tordues. A ses côtés sa femme se lamentait et interpella l’interne :
    — Mon mari est tellement plein de noeuds que rien n’y fait, pas même le yoga.
    — Il n’a qu’à essayer le macramé, conseilla l’homme de science.
    Puis il appela quand même l’acupuncteur qui planta ses banderilles dans le dos du patient avec des mines de picador studieux et excité du bel ouvrage.
    Nous croisâmes ensuite dans les couloirs un pauvre hère qui clopinait sur une seule jambe. Il était tombé dans la montagne et s’était fêlé le coccyx. Le chirurgien l’amputa aussitôt de l’hémisphère droit du postérieur et de la jambe correspondante, au cas où le patient viendrait à tomber de nouveau, se casserait le fémur et aurait la gangrène. A son avis, comme celui de ses confrères, mieux valait prévenir que guérir.
    Un autre patient était en attente devant la porte de la morgue. Il était mort d’une overdose d’air pur. Même les ballons de gaz carbonique n’avaient pu le réanimer.
    Je poursuivis ma visite dans le pavillon psychiatrique, où le médecin-chef m’expliqua :
    — Ma démarche – stricto sensu – c’est : Primo, m’attaquer à la surface apparemment sans remous de la symptomatologie, en considérant qu’à tout effet il y a une cause. Deuxio, démontrer la socio-genèse des troubles psychiques causés par l’environnement. Tertio, me démarquer d’une position psychanalytique déjà malade et sur infectée par toutes les théories. Chassons l’infâme et abandonnons provisoirement ces délicieuses mais débilitantes théories ! J’ai pris des raccourcis pour vous expliquer ça. Mais tous les raccourcis ne sont pas réducteurs.
    Vous imaginez dans quel état je me suis réveillée, et j’ai du aller raconter mon rêve à mon psy…

Les commentaires sont fermés.